Mon baby blues et ma dépréssion post patrum

Je viens vous faire part de mon vécu. Je suis en ce moment en train de m en sortir mais je craint de rechuter au moindre petit soucie.
Tout d abord je pence qu il faut que je commence par mon accouchement pour mieux me faire comprendre.
J' ai été déclenché à j+10 après mon terme. J avais RDV à l'hopital le mardi 3 mai à 17h30, apres les examens le bébé allait bien, le déclenchement c est fait à minuit. A 2h du matiin il on dit au papa de rentrer parce que les contractions n allaient arriver que dans quelques heures . 30 min plus tard les contractions ont commencé, j'été toute seul et effondré d etre sans mon copain. Bien sur je n ais rien dormi de la nuit à 4h du matin j ai perdu les eaux, ils ont appelés mon copain pour lui dire de revenir, les contractions été de plus en plus forte mais je géré bien. Vers 8h du matin je commencé vraiment à avoir trés mal et à êtree trés fatiguée, c'est à 10h30 que j ai eu ma péridural. J ai pu dormir mais d un sommeil qui me fatigué encore plus.
18h mon col ne bougait plus, le bébé réagissait mal aux contractions sont coeur ralentissait et il avait fait son meconium dans mon ventre. JE suis envoyée en césarienne d urgence.
Là je suis soulagée parce que je ne me sentais pas de pousser vu ma fatigue
18h30 Evan est né, il me l on montrée je l ais trouver beau.
En salle de reveil il me l on amené mais 5 min plus tard je leur ais demandé de le reprendre mes yeux ne tenais plus ouvert tellement j été fatigué.
Je suis remontée dans ma chambre à 21h les sages femme l on pris pour la nuit. J'été reveillé toute les heures pour la tension la verification des perfusions ... (pas bien dormi).
Le lendemain j ai eu les visites ca c est bien passé, trés fatiguée en fin de journee + Evan trés enervé.
Les autres jours je n apprécier plus les visites à part celle de mon homme. J ai commencer mon babyblues des que tous le monde partait le soir surtout mon copain j été trés triste trés fatigué.
Le retour à la maison avec ce bébé que je ne comprenais pas 4 jours plus tard. Toujours le baby blues le soir beaucoup de pleurs e t d angoisses bizzard ( peur que les relations avec mon cpain ce degrade, comment on va faire garder evan quand je retrouverais du travail ...)
Petit à petit les pleurs du soir ce sont arreter mais je n ais plus supporter mon fils, l impression de ne pas l aimer et qu il me pourrisait la vie ( il a eu les problemes de rgo qui le faisait beaucoup pleurer) c ' est dur de pencer ca !!
Je ne supporter pas ces pleurs j aurais aimer qu il ne soit jamais arriver
Il y a quelques jours mon copain c est occuper d une nuit entiere pour que je puisse dormir et ce probleme de rgo à disparu suite a un traitement
Maintenant j apprécie mon fils et j apprend à le connaitre et à l aimer, il à 3 semaines.

Contente que tu ais réussi à dépasser ça.

Ne baisse pas les bras, on passe toujours par des phases de haut et de bas avec un bébé mais tu verras, quel bonheur : ses premiers sourires, ses premiers arrreuh, ses premiers éclats de rire, la manière qu'il a de montrer que toi seule est sa maman, son premier "papa", "maman", sa première bouchée de compote.

Et bien sûr, ses dents, son premier cauchemar, sa première maladie mais on oublie ça ensuite pour ne songer qu'aux bons moments...

c'est bien que tu t'en sois apercu et ton ami t'ai aide car c'est le seul moyen pour que tu te reposes et que tu reprennes le dessus (ca et de l'aide exterieure si besoin) prends le temps d'apprendre à connaitre ton fils et non toutes les mamans n'aiment pas leur bebe des la naissance et ou tu es comme tout le monde .
Bon courage et n'hesite pas parle je pense que ca ne peut que te faire le plus grand bien.
pleins de bonnes choses a vous 3

coucou

ton récit est très émouvant. ca fait plaisir de voir que tu vas mieux...
je te fais de gros bisous et profites bien de ton bout de chou

Coucou !

Ce récit me rappelle quelque chose ... J'ai ressenti tout ça lors de la naissance de mon 1er, Nathan, il y a 3 ans et demi.
Donc, je peux te dire, tout d'abord que c'est super courageux d'oser en parler et de ne pas taire ce qui est le plus dur à dire.
Moi j'ai voulu gérer seule à l'époque, je faisais l'autruche ... J'ai mis 8 mois pour enfin sortir de cette situation, mais j'en ai bavé et j'en garde vraiment un très mauvais souvenir.

Je pense qu'il y a beaucoup de paramètres qui font qu'on traverse, ou pas, cette zone de turbulences ...
par exemple, mes magazines, les émissions, les gens, vous disent "oh c'est la plus belle chose du monde un bébé" mais omettent de vous préciser, que ça bouleverse toute notre vie au point qu'on perd tous nos repères, surtout quand c'est le 1er.
Puis ds les bouquins c'est écrit "un nouveau né dort 18h par jour" et quand c'est pas du tout le cas ? Ben on se prend une claque, on trouve plus ça sympa du tout d'avoir un bébé, surtout quand il souffre de reflux (mon fils en avait un bien carabiné).
Bref, ce que tu vis et a vécu, tu es loin d'être la seule, tu n'as pas a rougir de ça, et le fait d'en parler peut aider j'en suis sure ...
Tu mettras du temps pour complètement t'en débarrasser, mais surtout, si je n'ai qu'un seul conseil à te donner, si tu te sens mal au point de ne plus avoir envie de voir ton bébé par exemple, surtout, ne restes pas seule face à ce que tu ressens.
Moi j'ai fait cette erreur, et aujourd'hui je le regrette car au fond, je le sais, je traine cette souffrance en arrière plan, et lors de la naissance d'Evan, j'ai eu très peur car j'ai fait un baby blues et je me revoyais partir la-dedans ... Sauf que j'ai parlé a un psy et ça m'a permis de passer ce cap

Bisous et surtout écoutes toi ...

Coucou

C'est très courageux de venir en parler et de raconter ce que tu ressentais vis a vis de ton fils.
C'est vrai que tu as vécu des choses difficiles et crois que tu n'est pas seul a vivre ces choses la donc n'hésite pas si tu as besoin...

J'étais pareil a la naissance, baby bues au bout de 3 jours, dès la nuit tombé j’angoissais et pleurais, je ne supporter que la présence de mon homme... Une fois a la maison, les angoisses ont continuer le soir, je mangeais plus, dormais mal... Heureusement que mon Homme était la pour gérer les nuits bien que notre fiston était gentil...

C'est passé au bout d'un ou 2 mois, j'ai pris confiance en moi et surtout en mon fils et depuis je sais pas ce que je ferais sans lui =)

Non en effet c est difficile d en parler parce que meme maintenant que je sais qu on es pas les seuls à le vivre, je me dis que la plus part des gens comme mes parents ( à l époque tous sa on n en parler pas ) pence que c est le plus beau jour de toutes les femmes le jour de la naissance ... Bref qu ils ne comprendrons pas. Alors on ce sent encore plus honteuse d expliquer ca. (Mon copain ne connaissait pas, j ai du le rassurer en expliquant que ca touché beaucoup de femme, qu elles ce font suivre ... ) Alors sortir les premiers mots à quelqu un qui ne connais pas ce genre de problème c est dur !
En effet Manue je pence qu il va falloir du temps pour complétement m en sortir car je n en suis pas encore au point de dire comme Alisson "je ne sais pas ce que je ferais sans lui"
Ce qui m énerve le plus, c est qu il grandit et je n en profite pas comme il faurdait et je le regretterais ! J essaie de ne pas y pencer et profiter avec ce que j ai
En tout cas merci à toute et GROS BISOUS !!!

si t'as besoin de parler meme en prive n'hesite pas

Il faut de temps pour apprendre a être maman et a connaitre son enfant. Au début, il m'arrivait de penser comme toi... Même parfois encore mtn, je dois l'avouer, mais dès que je vois mon fils me sourire ou me serrer dans ses bras, je ne peux qu'oublier mes mauvaises pensées

Mtn, je pense que consulter un médecin ou un psy t'aiderais beaucoup car il faut que tu en parle et que tu sois rassurée. Confie ton fils a son père une aprem, sort te changer les idée, sa te ferais du bien

Bisous

tout d'abord je voudrais te féliciter car c'est une très bonne chose d'en prendre conscience et d'en parler, il ne faut surtout pas se renfermer dans le mutisme.... tu pourrais également en parler à un professionnel ça te serait bénéfique je pense...je te souhaite bon courage et n'hésites pas à demander de l'aide

c bien que tu en ai pris conscience et que tu t'en sois sorti il faut que tu en parles comme te le dise les filles

je suis passé par là pendants 15jours j'étais comme toi et puis tout est rentré dans l'ordre au fur et à mesure

courage et bisous

Ola
C'est bien d'avoir passé le pas et d'être venue nous raconter ton histoire. Mettre des mots sur ce qu'on ressent permet d'éclaircir ses pensées. C'est déjà une bonne partie du boulot. Comme te l'ont dit les filles, plus ton bébé va grandir et mieux tu iras.
Gros bisous à toit et Evan

Bonjour et je te félicite également d'être venu te confier sur le forum, c'est déjà beaucoup d'en parler.

Je pense que tout parent à déjà regretté sa "tranquillité", et ca ne veut en rien dire que l'on n'aime pas nos bébés. On réagit toutes différemment également aux hormones, à l'accouchement...tu n'y es pour rien.

Tu vas apprendre à connaitre ton bébé et tu verras qu'en grandissant votre relation s'améliorera.

Comme tu précises que le moindre souci est susceptible de te faire rechuter, je te conseille vivement d'en parler à un professionnel, tu n'as pas à avoir honte.

Dans tous les cas, on est là si besoin

Bizz

Mininous, c'est une très bonne chose de venir nous parler de tes petits soucis. D'une tu peux te décharger ici, dire tout ce qui te passe par la tête, et de deux nous sommes là pour te rassurer, te réconforter comme nous le pouvons.

Je te souhaite que tu ailles vite mieux, que tu reprennes vite confiance en toi, et enfin que tu apprennes à "aimer" ton fils. C'est pas inné, ça s'apprend, et tu y arriveras j'en suis sure.

Je t'embrasse bien fort, ainsi que ton ptit bout d'chou.

Bonjour !
je trouve ton récit émouvant, touchant...
tu as du courage d'en parler ici, et tu as bien fait..ne reste pas seule face a ca..un bébé change la vie, la boulverse..il faut quelque temps pour apprendre a se connaitre, a se découvrir..
je suis contante de voir que ca va mieux..
si tu as besoin d'en parler en cas de baisse de moral, n'hesite pas, on est toutes la !!!
bisous a toi et a ton bonhomme

Tu as raison d'en parler, ça aide à mieux aller. Si tu ne vas pas bien, n'hésite surtout pas à aller voir un professionnel.
Je suis aussi passée par là à la naissance de mon fils. A la maternité dès que mon mari partait je me mettais à pleurer sans pouvoir m'arrêter. La première nuit avec mon fils a été terrible, il pleurait, ça me stressait donc il le ressentait et pleurait de plus belle, j'ai appelé les puer pour qu'elle l'emmènent à la pouponnière. J'avais vraiment hâte de rentrer chez moi et de ne plus être seule la nuit. Pour les visites, j'étais comme toi, seul mon mari et mes parents me faisaient plaisir à voir, mais personne d'autre, même mon meilleur ami.
Quand on est sortis de la mater, j'ai pleuré tout le long du trajet j'angoissais de savoir comment j'allais gérer mon fils sans les professionnels à proximité. Mon mari n'avait son congé paternité que 2 ou 3 semaines plus tard donc je me retrouvais seule toute la journée avec ce bébé que je ne connaissais pas et sans me sentir capable de m'en occuper comme je le devrais. On m'avait dit "tu verras une maman sait toujours pourquoi son bébé pleure, elle reconnait ses pleurs"... Ben pas moi, je ne savais pas si il avait faim, mal, peur ou autre... J'ai plusieurs fois appelé mon père en pleurs en lui demandant de venir m'aider et me tenir compagnie. J'ai aussi assez souvent dit à mon mari que je pensais qu'on avait fait une grosse bêtise en voulant devenir parents, mais que maintenant c'était trop tard le mal était fait... Je ne me sentais pas du tout les épaules pour gérer ce petit bébé... et pourtant j'avais conscience de la chance que j'avais d'avoir un bébé très calme qui ne pleurait presque jamais...

J'ai progressivement pris confiance en moi et maintenant je sais que j'arriverai à gérer même si je ne comprend pas tout de suite ce qu'il veut (quoi que ça va de mieux en mieux là dessus).
Aujourd'hui il a 10 mois passés et je l'aime plus que tout au monde, je ne pourrais pas me passer de mon fils, il est toute ma vie et bien plus encore, c'est indescriptible.
Par contre j'ai une angoisse qui me reste, c'est de savoir comment je vais gérer le jour où il sera ado, j'ai peur de me faire "marcher dessus", mais bon, j'ai encore un peu de temps avant d'y arriver