La frustration de l'enfant ! Indispensable à l'éducation des bambins !

La frustration de l'enfant !
Indispensable à l'éducation des bambins !

Alors que ces dernières années ont vu le nombre d'enfants-tyrans se multiplier, certains spécialistes remettent en cause les méthodes éducatives trop permissives.

Pour Didier Pleux, docteur en psychologie du comportement, le bonheur des enfants doit passer par une bonne autorité et une certaine dose de frustration.

Après des années d'éducation notamment influencées par la méthode Dolto, certains psychologues prônent un retour de l'autorité. Selon eux, le système Dolto, où écouter l'enfant et lui parler est essentiel, a conduit à la multiplication des enfants-rois et des enfants-tyrans. La place de l'enfant ayant beaucoup évolué depuis les années 1970, il n'y a plus actuellement ce besoin de le placer au centre de toutes les attentions de façon excessive. Une juste mesure comprenant respect, écoute, autorité et limite serait donc à trouver.

L'éducation essentielle au bonheur
Pour le psychologue Didier Pleux, les limites et les règles, qui ne sont en aucun cas opposées à l'amour, sont nécessaires aux bien-êtres des enfants. Dans son ouvrage "Un enfant heureux" paru début mars chez Odile Jacob, Didier Pleux propose aux parents un manuel pour rendre leurs enfants heureux. Et selon lui, un enfant heureux est un enfant qui connait notamment ses forces et ses limites pour en avoir fait l'expérience.

Ce spécialiste souligne que pour être heureux, l'enfant doit être capable d'accepter les frustrations et de comprendre que tout ne lui est pas dû. Il doit ainsi "aimer la vie telle qu'elle est". Les parents doivent montrer aux enfants que le plaisir immédiat et facilement obtenu n'est pas, hélas, une composante de la vie réelle. Une recette toute simple pour ne pas élever son enfant dans une bulle. Il doit ainsi apprendre à affronter les difficultés de la vie progressivement, afin d'être plus fort.

Frustration, élément déterminant pour le futur
Selon Didier Pleux, l'incapacité des enfants à supporter la frustration est une des raisons principales de leur mal-être. Ce spécialiste remet ainsi en cause l'éducation parentale qui consiste à céder aux enfants ou à les choyer de façon excessive. Ils grandissent ainsi avec l'idée fausse que tout est accessible facilement et que rien ne leur résiste.

Cette façon de faire est certainement plus facile pour les parents sur l'instant, car cela permet d'éviter les conflits et les situations difficiles. Cela conforte aussi l'adulte dans l'idée qu'il se fait d'être un bon parent qui fait tout pour son enfant. Pourtant, sur le long terme, Didier Pleux indique que considérer son enfant comme un roi, c'est le vouer à être malheureux une fois adulte. Aimer son enfant, c'est savoir lui dire non. Donner des règles et ne pas céder aux caprices, doit ainsi préparer l'enfant à être heureux tout au long de sa vie future.

Un enfant ouvert, sociable et heureux
Ne pas transformer petit à petit son enfant en tyran, ne veut pas dire ne pas l'aimer et le respecter. Au contraire ! Il faut bien entendu prendre en compte sa personnalité et ses particularités, mais lui faire comprendre qu'il n'est pas le centre du monde. Pour Didier Pleux, les parents doivent apprendre très tôt à leur enfant à être tolérant et sociable avec les autres. Il faut par exemple qu'il sache partager, prêter ses jouets et jouer en groupe. Cela revient à lui donner les clés pour interagir avec les autres et connaître les limites à ne pas franchir. D'un autre côté, il faut aussi apprendre doucement l'autonomie aux enfants et qu'ils sachent jouer seul par exemple sans que cela soit une contrainte.

Enfants et adultes : chacun son rôle
L'enfant doit ainsi rester à sa place d'enfant. On ne peut pas le traiter en adulte et il ne doit pas imposer ses désirs au reste de la famille. Par exemple, dormir dans son lit et ne pas faire de caprice en allant se coucher est des règles essentielles et pourtant pas toujours pratiquées. Si elles sont indispensables pour l'enfant, elles le sont aussi pour les parents qui peuvent alors garder du temps pour leur couple.

Les parents sont là pour protéger leur enfant, l'accompagner et le préparer à l'avenir. Ils doivent aussi les guider, exiger et sanctionner si besoin. Expliquer à l'enfant pourquoi il ne faut pas faire ceci ou cela est indispensable. Prévenir puis punir l'est tout autant tant.

Frustrer son enfant ne signifie pas qu'il ne faut pas le câliner ou le gâter.
La frustration doit s'accompagner de beaucoup d'amour pour que l'enfant puisse s'épanouir et se construire sereinement. La réussite réside dans la recherche d'un équilibre qui permettra de mieux le préparer à l'avenir.

Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je vais en parler à Thomas demain... Je vais imprimer la page et il va l'a dévorer! (au vrai sens du terme loooooooooool)

Thomas et la frustration, toute une histoire d'amour....................................

Très bon article !
Pour ma part Aaron n'est pas un "enfant roi", je lui impose des limites, du moins j'essaye, et je suis sure que malgré son jeune âge il comprend très bien. Il me teste souvent d'aileurs, pour voir si je cède ou pas.
Bon par contre parfois lorsque je lui dit non fermement et qu'il me regarde avec sa ptite bouille d'amour, je suis obligé de tourner la tête pour rigoler, car il me fait fondre dans ces cas là, mais je ne peux pas rigoler lorsque je le "gronde".
Et s'il se met à pleurer parce que je lui ai confisqué quelque chose qu'il n'a pas le droit de toucher, je le laisse pleurer, en lui expliquant que je sais qu'il est frustré, qu'il a le droit de l'être et que cela passera, je lui explique aussi pourquoi je lui ai confisqué la chose.

Enfin je vais pas non plus vous raconter ma vie....quoique.... mais tout ça pour dire qu'ici on impose des limites dès le plus jeune âge. Et tout ça avec une tonne d'amour, de bizoux et de câlins bien entendu !!

Encore merci à Isis pour l'article !

C'est bien Sarah, je sais que c'est pas tous les jours faciles, mais rien ne l'ait, et crois-moi je me fais tester tous les jours avec ma tribue......

En tout cas si tu restes sur tes positions, tu ne le regretteras pas et ton fils te remerciera un jour.
C'est sûr que c'est plus facile de céder que de se faire obéir mais le résultat n'est pas le même.

Au passage j'en profite pour te dire que j'adore ton avatar et quand je vois sa bouille craquante je comprend que c'est dur de pas craquer

Comme on dit une poigne de fer dans un gant de velours......

Merci Isis pour la bouille de mon ptit bonhomme...tu le verrais faire la moue.....obligé de craquer !!

sarah.57 a écrit:Merci Isis pour la bouille de mon ptit bonhomme...tu le verrais faire la moue.....obligé de craquer !!

Je craque déjà mais je veux bien une photo avec la moue.......

Ouh ça va être dur de prendre en photo ça.....