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Message par Caloo Jeu 12 Mai - 23:59

Problèmes de sommeil

FEUILLET 15 DE LA LECHE LEAGUE FRANCE


De nombreux livres sur les bébés destinés aux parents affirment que le bébé “normal” DOIT “faire ses nuits” à six semaines. Les parents en déduisent qu'à cet âge, leur bébé est censé dormir 10 à 12 heures d'affilée la nuit. Il n'est donc pas étonnant qu'ils éprouvent stress, doutes, angoisse et sentiment d'incapacité quand ils se trouvent confrontés à une réalité très souvent bien différente. Il n'est pas surprenant que le problème des nuits soit un inépuisable sujet de discussion lors de nos réunions de partage d'expériences entre mères. Les “troubles du sommeil” chez les bébés sont un motif fréquent de consultation en pédiatrie et il est assez effrayant de constater qu’à l'âge d’1 an, environ 75% des bébés ont absorbé au moins une fois un sédatif et que 25% s'en voient administrer plus ou moins régulièrement.

Dans son livre “Le bébé révélé”, Desmond Morris débute le chapitre sur le sommeil par cette phrase humoristique : “Avez-vous bien dormi ? Oh oui, comme un bébé. J'ai pleuré toutes les dix minutes.” Combien de parents savent que, lorsque l'on étudie le sommeil des enfants, on considère qu'un bébé “fait ses nuits” quand il dort jusqu'à 5 heures d'affilée au moins 4 nuits par semaine ? Et que, selon ces critères, environ 50% des enfants ne font pas leurs nuits à 4 mois, et que 25% ne les font toujours pas à 1 an ?

Le sommeil des bébés est très différent de celui des adultes. Le sommeil paradoxal occupe 100% du temps de sommeil chez le fœtus de 6 mois, 50% de celui du nouveau-né et 25% de celui de l'enfant de 2 ans (20% chez l'adulte). L'endormissement du bébé s'accompagne d'une phase de sommeil paradoxal, pendant laquelle il peut facilement se réveiller. Ses cycles de sommeil sont plus courts ; il se réveille plus souvent et plus facilement. De nombreux enfants et adultes se réveillent une ou plusieurs fois chaque nuit et ils savent se rendormir seuls. Mais le bébé n'a pas la notion de permanence de l'objet. Quand il est seul, ses parents cessent d'exister ; et il manifeste vigoureusement son angoisse devant cette situation.

Le fait de faire dormir un enfant seul, loin des parents, pendant une longue période, constitue une mode culturelle très récente. Ses conséquences physiologiques et psychologiques à long terme n'ont jamais été évaluées. La plupart des gens pensent que le fait, pour un bébé, de dormir seul est normal, que c'est le mode de sommeil le meilleur et le plus sain. Beaucoup de psychologues et de parents pensent que c'est le meilleur moyen d'assurer l'autonomie de l'enfant. Cependant, si l'on se fonde sur la physiologie du bébé et sur l'évolution au cours du temps, la proximité des parents, de leurs bruits, odeurs, chaleur et mouvements pendant la nuit, est exactement ce qui est nécessaire au développement de l'enfant ; ces stimuli ont toujours été présents à travers l'histoire du sommeil de l'enfant. Le petit humain naît avec 25% seulement de son volume cérébral. C'est le primate qui présente la plus basse maturité neurologique à la naissance, et qui se développe le plus lentement. Dans notre enthousiasme à pousser ce bébé vers l'autonomie, il est possible que nous ayons oublié que la physiologie de l'enfant ne peut pas changer aussi rapidement que les normes culturelles. Il n'est pas du tout sûr que nos préférences quant à la façon dont doivent dormir les enfants ne poussent pas ces derniers à la limite de leurs possibilités d'adaptation. Il faut d'ailleurs noter que de nombreux parents préfèrent instinctivement dormir avec leur bébé, au moins une partie de la nuit... quitte à dissimuler soigneusement le fait à leur entourage de peur d'encourir ses reproches.

Quoi qu'il en soit, il existe suffisamment d'informations scientifiques pour justifier une remise en cause des conceptions actuelles sur le sommeil de l'enfant. En particulier, nous avons grand besoin d'études basées sur le principe que c'est le sommeil partagé qui est la norme pour l'espèce humaine, et que le fait pour l'enfant de dormir seul représente une déviation culturelle susceptible d'avoir des effets négatifs sur les bébés et les enfants. Il est nécessaire de voir dans quelle mesure les attentes irréalistes des parents, plus que la présence d'une pathologie chez l'enfant, ne sont pas responsables des actuels conflits parents-enfants autour du sommeil. Il est tout à fait possible que le fait, pour le bébé, de dormir seul et toute la nuit ne soit pas ce qu'il y ait de mieux pour lui, même si c'est ce que souhaitent les adultes.

Le sommeil partagé est souvent vu comme un “tout ou rien”. Nombre de parents ne se rendent pas compte que, quand l'enfant dort à proximité du lit de ses parents, ou dans un berceau placé dans la pièce où se trouve le parent (qui n'est pas obligatoirement la chambre), ou dans les bras de la personne qui s'en occupe, tout cela représente diverses formes de sommeil partagé. Il est préférable de voir les arrangements pour le sommeil comme un continuum dont une extrémité est le sommeil du bébé dans le lit des parents, et l'autre le sommeil du bébé d'une façon qui élimine totalement tout contact avec les parents (dormir dans une pièce éloignée dont la porte est fermée, par exemple).

Le sommeil partagé est important pour la mère comme pour l'enfant. Le bébé dort mieux quand il est en contact étroit avec une autre personne. Le bruit de la respiration de ses parents joue un rôle important dans la prévention de la mort subite du nourrisson. Des chercheurs ont trouvé dans le lait maternel une protéine provoquant le sommeil, la delta-sleep-inducing peptide. Les hormones de l'allaitement ont aussi un effet sédatif chez la mère. Pour certains auteurs, la dépression post-natale pourrait être due, au moins en partie, au sentiment de désarroi de la mère qui a éloigné d'elle son bébé pour obéir aux conventions sociales. La mère qui garde en permanence son bébé auprès d'elle souffrirait moins de ce problème, car la présence constante du bébé satisfait son état hormonal particulier. Enfin, les tétées nocturnes jouent un rôle important dans le maintien de l'infertilité lactationnelle.

Le sommeil se modifie chez la femme enceinte. Le jour de l'accouchement, le sommeil paradoxal chez la mère occupe 50% du temps de sommeil. Si la mère n'allaite pas, elle retrouvera son rythme de sommeil habituel 2 à 3 semaines après l'accouchement. Les femmes qui allaitent continuent à avoir une proportion élevée de sommeil paradoxal, et elles retrouvent plus vite ce type de sommeil quand elles se rendorment, même si elles sont réveillées plusieurs fois. En procurant à la mère un sommeil similaire à celui de son bébé, l'allaitement l’aide à avoir un repos plus réparateur. Beaucoup de mères qui dorment avec leur bébé ont constaté qu'elles s'éveillaient en même temps que celui-ci, au moment d'une tétée, et qu'elles se rendorment facilement après la tétée (voire pendant !) ; elles se réveillent plus reposées que la mère qui a dû se lever une seule fois pour aller préparer un biberon, puis le donner à son bébé dormant (hurlant?) dans une autre pièce.

“Si certaines mères ont honte d'avoir cédé aux “caprices” du bébé en le prenant dans leur lit, elles ont tort. La honte ne devrait-elle pas plutôt frapper ceux qui ont préconisé un code trompeur et mal inspiré, et qui ont laissé quantité de bébés pleurer seuls dans la nuit avant de sombrer dans un sommeil agité?” (Desmond Morris)

Françoise Railhet

Références
. Allaiter Aujourd’hui “Ainsi dorment les bébés”, n° 46
. Sears W., Etre parents le jour...et la nuit aussi, 1992, disponible à la boutique
. Morris D., Le bébé révélé, Ed Calmann Lévy, 1996
. Les rituels du coucher de l’enfant, variations culturelles, (ouvrage collectif sous la direction d’Hélène Stork), ESF Editeur, 1993
. McKenna J.J., “Rethinking “healthy” infant sleep”, Anthropologue, Pomona College, Claremont (USA), B Abst, 1993

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